lundi 29 février 2016

Villa 9 trois, un restaurant gastronomique en Seine Saint Denis !

Il y a quelques semaines alors que La Mandarine était en partance pour son cauchemar culinaire chinois, voir ici, moi je dînais avec ses parents de passage à Paris, son frère et sa soeur dans un restaurant du 93 !

Oui tu as bien lu cher lecteur j'étais dans le 93, neuf-trois comme disent les cailleras, au restaurant gastronomique: la Villa 9 trois de Montreuil, un havre de paix entre 2 cités.

J'ai tardé à venir à table car je venais de recevoir un coup de fil important qui m'a pris 20 minutes, la famille de La Mandarine se mourant d'inanition a jeté, en m'attendant, son dévolu sur le pâté fait maison du resto au nom élégant de "très cochonne" à base de cochon, de lard et d'échalotes.
De retour à table le dîner commence avec une petite mise en bouche à base de crevettes
En entrée j'opte pour un foie gras dans lequel a été inséré de la poudre de trompettes de la mort (un champignon pour les ignares) accompagné d'un chutney acidulé
La fratrie choisit les gambas croustillantes et chair de tourteau aigre douce
Les parents, une soupe de châtaignes je crois et ses chips d'ail
En plat hé hé et bien je ne sais plus
Saint-Jacques, ravioles de gambas et foie gras et crème de crustacé au coco
Pour moi un filet de boeuf de Salers, purée de potimarron et purée d'aubergines
Les hommes de la tablée ont jeté leur dévolu sur un plat viril pour 2 personnes: 
une épaule d'agneau confite 
Et ses frites de potimarrons
Il n'y avait aucun dessert pour moi car je suis obligée de manger sans gluten mais les gentils serveurs se sont arrangé avec la cuisine pour que je ne reste pas sur ma faim et m'ont servi des fraises avec une grosse dose de chantilly ! C'est tellement de saison...mais ça fait toujours plaisir, parce que moi j'adore les desserts !
Les parents ont fini tout en légèreté...avec un baba au rhum
Et la fratrie avec une tarte aux figues
Comme quoi quelque fois la Seine Saint Denis ça a du bon !

mercredi 24 février 2016

Les voyages de La Mandarine: Afrique du sud épisode 2

Lors de ses nombreux déplacements à l'étranger, La Mandarine ne passe pas son temps à manger de la nourriture dégueulasse comme en Chine voir ici. Il va aussi dans de beaux hôtels comme ici en Afrique du sud,
où il prend des petits déjeuner sains et délicieux
Crédit photo: La Mandarine
Et où la vue de sa chambre oscille entre collines luxuriantes, palmiers et piscine de rêve
Crédit photo: La Mandarine
Ca c'est la partie qui fait rêver mais mis à part la bouffe qu'il amortit bien toutes ces merveilles il n'a pas souvent le temps d'en profiter car au-delà de la carte postale idyllique il faut que le travail se fasse sauf quand il arrive ou repart un pendant un week end comme ici.

dimanche 21 février 2016

Le musée Rodin

Nous sommes allés au musée Rodin qui a ré-ouvert ses portes en novembre
Nous avons quasiment tout de suite été accueillis par son fameux "penseur"
Et par une statue de Balzac
Au-delà des milliers de sculptures qui y sont abritées, le vrai charme du musée Rodin réside en sa demeure: l'hôtel Biron, ancien hôtel particulier et en ses jardins. C'est d'ailleurs à la condition que l'hôtel Biron devienne le musée Rodin que l'artiste a fait don de toutes ses oeuvres à l'état français. Visiblement la promesse a été tenue
Par la magie du selfie stick, l'hôtel Biron se transforme soudain en tour de Pise...
Le joli bois du parc du musée Rodin nous offre une vue imprenable sur le dôme des Invalides
Dans le petit bois de nombreuses sculptures sont exposées ça et là que l'on admire à la faveur de notre promenade
Pour ce qui est de l'avant là y'a du monde pour imiter la sculpture
Pour ce qui est de l'arrière bizarrement les volontaires ne se bousculent plus au portillon...
La sculpturale porte de l'enfer, en bronze, haute de 6,4 m et large de 4, répondant à la porte du Paradis de Lorenzo Ghiberti que l'on peut voir au baptistère de Florence
Une fois le parc visité nous entrons à l'intérieur du musée, de l'hôtel de Biron donc...
De superbes sculptures un peu partout dans toutes les pièces
Ici le célébrissime et donc incontournable "Baiser"
J'avoue que cette sculpture est hypnotique tant elle est belle et que les mouvements des corps sont bien dessinés, regardez le travail admirable au niveau des muscles des cuisses !
Les pièces sont claires et aérées
et mettent vraiment en valeur les oeuvres comme ici cette immense paire de mains
Et cerise sur le gâteau: un petit Van Gogh pour finir, "le père Tanguy" une donation faite au musée Rodin
Autre bonus, la vue sur les jardins
C'est fou de se dire que ces jardins particuliers se trouvent en plein coeur de Paris, rue de Varennes exactement, tout de suite on supporte mieux la grande ville...
Moi qui ne suis pas trop branchée art, je trouve la sculpture beaucoup plus accessible et parlante, et encore une fois l'avantage de ce musée c'est qu'il y en a pour tous les goûts culture et air (presque) pur.

vendredi 19 février 2016

Représailles, pièce avec Marie-Anne Chazel et Michel Sardou

Le 31 janvier je me suis rendue à la dernière de la pièce Représailles, gros succès qui durait depuis le mois de septembre avec Marie-Anne Chazel et Michel Sardou comme têtes d'affiches, dans mon théâtre préféré la Michodière.
Je suis tombée en même temps que la délégation de la maison de retraite, j'étais clairement la plus jeune (et j'approche tout de même de la quarantaine...)
J'étais bien placée comme d'hab, moi j'aime pouvoir bien voir la scène et les acteurs et juste derrière moi il y avait Jean Reno, bon là j'ai pas osé la photo, pas assez discret pour le coup
Le spectacle n'était pas à se tordre de rire, ficelles vraiment trop grosses à mon goût et dialogues pas terribles, mais ça passe en grande partie grâce à la lumineuse et inaltérable Marie-Anne Chazel
La pièce se termine, les acteurs viennent saluer le public, classique...
Ils s'en vont et reviennent pour un 2ème rappel, toujours classique
Puis le rideau se ferme et normalement à ce moment là les acteurs ne reviennent plus
Mais dernière oblige, alors que la salle est déjà rallumée, le rideau se rouvre et tout le monde réapparaît
Les acteurs ne manquent pas de saluer les spectateurs tout en haut dans le public
Ils ont tous l'air émus d'avoir joué cette pièce pour la dernière fois et donc de se quitter, 
Marie-Anne Chazel écrase une larme, Sardou, lui est à 2 doigts,
Cette émotion palpable, et ce final sincère ont totalement compensé la piètre qualité de la pièce, après avoir fait la 1ère de la pièce avec Bénabar, j'étais ravie d'avoir fait la dernière de représailles !