lundi 9 octobre 2017

Dîner familial au Pavillon Ledoyen

En guise d'au revoir à la soeur de La Mandarine à la veille de son départ à l'étranger, les parents de La Mandarine, plus que généreux comme à leur habitude, sont montés à Paris pour l'occasion et nous ont conviés au réputé Pavillon Ledoyen.

L'établissement a été repris en 2014 par le chef multi-étoilé Yannick Alleno 
Ambiance feutrée mais décontract 
On attaque avec les traditionnelles mises en bouche des restaurants gastronomiques ici et une galette d'artichaut
Et dès la 2ème mise en bouche c'est parti pour un véritable voyage gustatif au mélange des saveurs et des textures totalement inattendu dont Alleno a le secret:  pêche cuite en croûte de sucre et nectarine surmontée d'une anguille fumée
Nous avons ensuite tous opté pour le menu "Choisi pour vous" toujours servi en 2 petits plats qui se déclinent autour d'un thème commun. On commence par une entrée intitulée:


 Entre vache et chèvre
Cacioricotta rapé sur des fricellis en minéralité de tomates, lait de vache et de chèvre, Pain imbibé 3 minutes d'une pulpe à l'origan
A cause de mes allergies alimentaires je dois opter pour une entrée à la carte: salade de courgettes violon sur un lit de pulpe de pêche parfumées à la verveine et en boisson jus de courgette et blanc-manger à l'amande fraîche 
Foie gras de canard du sud-ouest confit aux algues Kombu
texture d'anguille fumée à l'orange (le combo foie gras / texture d'anguille fumée à l'orange est dingue et ne ressemble en rien de ce que l'on a pu goûter précédemment !)
fils de navet de Daïkon à la levure séchée
Corps de homard en melba de concombre floral
pinces au bouillon d'algues et vinaigre de riz
Tête de cèpe en civet baies de genièvre et écorces d'orange, croûtons dorés persillés (un pur délice et je le dis d'autant plus tranquillement que je ne raffole pas des champignons)
Boeuf Wagyu "Grade 4" d'inspiration Strogonoff (jamais de ma vie je n'ai mangé viande aussi tendre, tout simplement extraordinaire !)
Le chariot de fromages
Pour préparer notre palais après le fromage et avant l'arrivée du dessert le serveur vient découper sous nos yeux de la chair d'aloe vera blanchie avec de la pêche qu'il dépose sur une fleur de Magnolia cristallisée (là j'avoue que j'ai trouvé ça bluffant)
qui accompagnera un sorbet de pêche et une brochette cerise meringue
Notre palais préparé nous pouvons accueillir les dessert, mirabelles confites à l'huile d'olive sous la salamandre et un jus de pêche, glace gourmande amandée, mi-brioche mi-feuilleté caramélisé
et charlotte norvégienne à l'ananas et au poivre de Tasmanie, flambée au vieux Rhum
Et pour moi qui ne peux pas manger la charlotte une meringue au charbon de bois et cardamome, glace à la fleur d'oranger texturée et asperges confites, salade de mangue et pistil de safran cristallisé 
Vient ensuite le moment du "post dessert" crème brûlée à la bière et meringue je ne sais plus quoi, j'ai un trou...
Et pour arroser ce repas subtil (pas nécessairement dégusté dans cet ordre): Saint Joseph 2015 / Meursault 2014 / Saint Joseph 2009 / champagne Gosset 2006
Comme à chaque fois qu'on va ensemble au resto gastro, on est tellement bien qu'on en fait systématiquement la fermeture, j'ai donc attendu que tout le monde parte pour prendre en photo la salle classée monument historique 
Je présente mes excuses pour la piètre qualité des photos ce cet article inversement proportionnelle à la qualité du menu dégusté !

2 commentaires:

  1. bon point pour le saint joseph qui est mon vin préféré, ever.
    en revanche mauvais point pour les quantités. ça a beau être divin et bien présenté, je trouve les quantités déprimantes.

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  2. Je pense que la vision (justifiée) des quantités est due à 3 paramètres:

    1/ mes photos

    2/ la taille (beaucoup trop grande) des assiettes et des bols

    3/ le fait que chaque plat soit servi en 2 fois donc dans 2 contenants différents

    parce qu'honnêtement on est sorti de là ni en ayant faim ni avec l'impression d'avoir trop mangé, les proportions étaient en fait très justes.

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